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poèmes et délires

17 janvier 2015

Petite dédicace...

 

PETITE DEDICACE

 

Serait-ce une poupée? Non c'est un nouveau-né

Rose et toute petite. Ses joues de porcelaine,

Tendrement colorées, attirent les baisers,

Que sa marraine et moi, lui donnons par centaine.

 

Elle a de grands yeux verts, tournés vers l'avenir,

Ô je me damnerai, pour cueillir sur ses lèvres,

Telle une rose opale, un seul de ses sourires.

Et quand elle est malade c'est moi qui ai la fièvre.

 

Elle a dix ans déjà, le temps passe si vite,

Une petite fille pour jouer à la poupée,

C'est mon occupation, ma tâche favorite,

Elle est toute timide, même un peu complexée,

 

Mais elle a tant d'amour, un cœur à tout donner,

Que jamais elle ne cesse de m'émerveiller.

On sent passer parfois un voile de tristesse

Sur son petit minois, un peu trop de sagesse.

 

Elle vient d'avoir vingt ans et son cœur est brisé,

Sa vie anéantie: Son frère est décédé.

Avec une moto qu'il avait acheté

Il est parti au ciel, si seule, il l'a laissé.

 

Elle n'ose pas souffrir, il lui faut être forte,

Elle voudrait guérir la douleur qui m'emporte,

Qui fait que j'en oublie que sa vie continue

Et que pour moi le temps est encore suspendu.

 

Mais oui, elle a trente ans, et un très bel enfant

Qui est notre bonheur, tant il est attachant.

Elle est belle, épanouie, rayonne de bonheur,

Auprès de son mari: elle est son âme sœur.

 

Elle tient entre ses mains le fil de ma vie,

Et je ne marche plus que pour suivre ses pas,

Sa présence est pour moi une joie infinie,

Et je n'ai qu'un désir, la serrer dans mes bras....

 

MA FILLE !

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17 janvier 2015

Le lapin Crétin et le vampire....

A la suite d'un challenge  avec Aurélie Venem, écrivain ,Auteur de "Les chroniques de samantha Watkins" Je lui avais promis un poème mêlant un de ses personnages avec un lapin crétin; 

Le voici:

La fable du Lapin Crétin

 

 

Dans la nuit pâle et sans lune

Il courrait dans la lagune

Une ventouse à la main

C'était un Lapin Crétin.

 

Ses deux grands yeux globuleux

-L'un est rouge et l'autre bleu-

Semblaient chercher un ami

Qui tout comme lui avait fui.

 

Dans cette histoire givrée

Voilà qu'il était traqué

Par les chihuahuas Garous

Voulant en goûter un bout.

 

Dans une haie il plongea

Dans un grand trou il tomba

Un souterrain il trouva

Au château il arriva.

 

De la cave il remonta

En poussant un grand cri: Bwaaaaah!

Phœnix qui passait par là

Le reçu dedans ses bras.

 

« Bwaaajour! » cria le lapin

Tendant sa petite main.

« Hors d'ici! » cria Phœnix

« Ou tu en paieras le prix!

 

Mais sais-tu bien qui je suis?

Un vampire chaque nuit!

Ici, ce n'est pas la foire,

Et tu t'es trompé d'histoire!

 

Je pourrais te dévorer

Ou en civet te manger,

C'est mon aventure à moi

Et toi tu n'es qu'une proie.

 

Mais bon sang! Et de quel jeu

T'es tu sauvé, Malheureux?

Je vais te croquer céans

Moi je n'ai pas que deux dents! »

 

Le lapin anthropomorphe

Qui n'était pas philosophe

En le regardant parler

Lui croqua le bout du nez!

 

MORALITÉ:

 

Tout puissant vampire qu'on est

Il faut savoir être prêt:

Quand on veut en terminer

Mieux vaut agir que parler.

 

 

17 janvier 2015

la fée blessée

La fée blessée

 

Un jour où je me promenais

dans les brumes près des marais,

C'était en Avalon je crois

Tout près d'un petit pont de bois,

 

Une dame de blanc vêtue

Parut devant moi,si menue

Que je ne distinguai vraiment

Que ses voiles volant au vent

 

De sa petite main curieuse

Douce, diaphane et lumineuse

Elle vint frôler mes cheveux

En disant: «  Suis-moi, je le veux! ».

 

Sautant parmi les herbes folles,

Suivant le chemin des lucioles

Elle avança, je crus rêver,

Guidant mes pas sans hésiter.

 

Mais où courait-elle si vite,

Et pourquoi donc elle m'invite?

Que vais-je découvrir ainsi?

Faut-il bien que je m'en soucie?

 

En arrivant dans la clairière

Au pied d'un arbre centenaire

Elle cessa sa course folle

Et disparut dans son envol.

 

C'est alors que tout doucement

sans faire de bruit, bien sagement

Je continuai de m'approcher:

Et là, sous le vieux cornouiller

 

Je vis que sur l'herbe couchée

Une petite fée blessée

Était entrée en collision,

Avec l' aile d'un papillon.

 

Pauvre petite malheureuse

Elle tremblait, transie, peureuse

En frottant ses yeux étonnés

Et son petit front cabossé.

 

C'est avec beaucoup de tendresse

Une infinie délicatesse

Que je fis grimper dans ma main

Cette enfant en un tournemain.

 

Du sachet de poudre magique

Que Merlin revenant d'Afrique

Me donna dans une autre vie

Je saupoudrai l'enfant chérie.

 

Elle guérit en un instant

Plus de bosse la tourmentant!

Ivre de bonheur et de vent

La voilà comme auparavant.

 

 

Et c'est sous une pluie d'étoiles

Que notre belle mit les voiles,

En rejoignant la voie lactée,

Petite fée s'est envolée...

 

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17 janvier 2015

Des pas dans le désert?Sur le sable tout

Des pas dans le désert?
Sur le sable tout blanc...
Des empreintes de l'air
Dans des sables mouvants...

Des traces sur la lune?
Non, dans le Sahara!
Des pieds sur les dunes?
Ah! mais, quel embarras!

Qui a osé fouler
Ce sol immaculé?
Qui du ciel est tombé
pour l'ordre chambouler?

Mais quelle est cette fée
légère comme une plume
Qui s'est trop appuyée
se croyant une enclume?

Est-ce toi le lutin
qui a volé,tudieu!
Et a chaussé, gredin!
Les bottes de sept lieues?

Mais non, c'est un fantôme
Fatigué de voler
qui a sauté, en somme,
Debout, sans s'arrêter...!

Des pas dans le désert!
Non mais ,c'est insensé!
D'y penser,j'en suis vert,
Quel voyou a osé?

Des pas dans le désert

5 janvier 2015

Poème sur l'amitié

Elle a le nom d'une princesse de contes de fées

Mais ne sommeille pas dans les grands bras de Morphée.

Je crois qu'elle n'attend plus son beau prince charmant,

Cette Aurore – là que je connais par ses romans.

 

Elle a le don pour l'écriture, rêve souvent,

Nous tient suspendus à ses doigts, cœur palpitant,

Et nous ravit des aventures, tel un Orphée,

Qui en chantant nous mènerait vers le nymphée.

 

Celte de cœur et de prénom est Ysaline

Qui nous fait prendre les chemins en clandestine

A travers une Bretagne où l'on imagine

Une belle meute de loups en manteline

 

Yseult Aymeric, Thaïs et le beau Kieran

Sont nos héros, sont nos enfants, nos chenapans,

Ils vivent tous auprès de nous et leurs tourments

Nous font frémir et nous éveillent à chaque instants.

 

Moi j'ai trouvé plus qu'un roman en les lisant,

Ces deux fées-là sont plus magiques en séduisant

Tous leurs amis,tous les amoureux des romances

que Morgane, Viviane et Mélusine en puissance.

 

Car j'ai gagné bien plus que de belles histoires

Dans le cœur de ces deux princesses à l'écritoire

J'ai trouvé la chaleur d'une douce attention

Une amitié toute pleine d'admiration.

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30 décembre 2014

Poème sur "Divenire" musique de Ludovico Einaudi. Challenge de l'Antre des mots, blog d'écriture et de lecture

Ludovico Einaudi - divenire

 

 

 un_monde_nouveau

 


Depuis des jours ils naviguaient le coeur léger.
Vers d'autres rêves ils s'en allaient pour s'évader
Du temps qui passe qui ne faisait que les blesser.
Dans leur nacelle ils avaient fui le monde entier.

Elle avait lu, dans un grimoire de son grenier
le sortilège qui leur permettrait de voler.
Bien décidé il avait su l'exécuter.
Et c'est ainsi qu'ils décidèrent de tout quitter.

Quitter ce monde où l'on ne pouvait pas s'aimer,
Elle, princesse à qui l'on pouvait tout donner,
Lui,misérable et pauvre petit cordonnier.
L'amour qui les berçait ne pouvait exister.

Cent fois il fut fouetté
Cent fois il a crié
L'amour martyrisé
Cent fois elle a pleuré.

Elle eut beau implorer
Ses parents ses ainés,
Elle ne put que trembler
Des sentences jetées.

Dans la nuit glacée qui suivit
Avec la pensée elle ouvrit
la prison de son tendre ami 
Voulant s'échapper avec lui

Elle avait dans sa douce main
Un grand morceau de parchemin:
Le sortilège du destin
Qu'elle avait écrit le matin .

Unissant leurs mêmes pensées
Main dans la main, les doigts croisés
Ils récitèrent l'incantation
Qui les fit partir en fusion.

Ils naviguaient sur les nuages tous deux serrés
N'osant bouger,cherchant de leurs yeux étonnés
Un nouveau monde à aimer pour s'y lover.
Une terre où l'on peut aimer sans s'abimer.

« Pauvres enfants » leur dit un ange qui passait, 
« Ce sortilège n'apporte que des regrets,
il n'a plus cours,il n'aurait pas dû être fait,
Il n'y a plus de monde pour les gens parfaits …

Si vous voulez continuer à exister
Par dessus tout, la Vie , la Mort, l'Eternité,
C'est dans mes ailes que dès maintenant vous viendrez,
Là où je vous emmènerai vous revivrez.

Car une vie ne suffit pas pour vous aimer
Dans chacune de vos vies vous vous rencontrerez
Votre amour grandira sera magnifié
Et deviendra enfin la passion éthérée

Que vous cherchez tous deux depuis votre naissance.
C'est ainsi mes enfants qu'il faut saisir sa chance.
Il faut plus d'une vie pour construire le bonheur
peu importe le monde qu'il soit vrai qu'il soit leurre

Il faut à chaque vie renaître sur la terre
Consolider demain les sentiments d'hier
Vous êtes arrivés, vous pouvez être fiers
D'une nouvelle vie vous touchez la lumière »

 

 

 

 

 

26 décembre 2014

Promenade en Brocéliande

pizap

Promenade en Brocéliande

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